H I S T O I R E
En fait, si je fais le bilan de ma vie j'ai été heureuse plus longtemps que malheureuse. J'ai vécu heureuse dans une famille normale jusqu'à mes 18 ans, si on passe le fait que je suis orpheline. Je ne parlerais pas de mes 5 premières années à l'orphelinat tout simplement parce que je ne m'en souviens pas et le comment suis-je partit de l'orphelinat, ce sont mes parents adoptifs que me l'ont raconté. Ils étaient d'abord très interessé par mon petit frère qui n'avait que quelques mois et donc était un nouveau né, ils voulaient l'adopter ne pouvant pas avoir d'enfants. Seulement voilà, moi j'étais là aussi et il était hors de question que je laisse mon petit frère, ma seule famille, partir avec des étrangers. Je n'avais que 5 ans mais je savais déjà tenir tête à plus fort que moi. On aurait pu croire qu'avec toutes ces larmes le couple soit agacé mais non, au contraire ils furent attendrit et au final, ils nous adoptèrent tout les deux. Je passerais l'étape de mon adolescence qui fut comme toute les adolescences, longue, chiante et pleine de rebelisme.
L'histoire devient bien plus tragique et interessante à l'année de mes 18 ans, mon frère avait alors 13 ans. Nous vivions au Mexique, dans une petite maison de famille aisée. Pour moi tout était normal, je trouvais même ma vie banale et revais d'aventure. Putain, j'en fus servie. Un soir, un mardi soir comme tout les autres alors que je m'endormais doucement une porte claqua et les voix s'élevèrent. Je m'étais dis que c'était surement mes parents qui se disputaient comme ca leur arrivait parfois, mais non. Au bout de quelques minutes je m'étais rendu compte qu'il y avait plus que deux voix, et que les autres m'étaient inconnus.
Je me souviens avoir réagis de façon impulsive et sans réfléchir, j'ai couru dans les escaliers et surpris mes parents, un flingue dirigé vers leur tête. J'étais encore dans les escaliers alors les personnes avec les flingues ne me virent pas mais mes parents oui. J'ai d'abord voulu courir vers eux mais mon père mon vit, et à son regard, je compris tout de suite qu'il fallait que je reste caché. Alors j'avais attendu, et écouté la conversation, je retenais mon souffle et essayais de ne pas faire de bruit, ce fut difficile quand j'appris que mes parents avait mis en taule l'un de leurs amis (ma mère était juge, et mon père flic). Je vis tout. Les larmes de ma mère qui me jeta un dernier regard, juste avant que la balle n'atteigne son coeur elle cria le nom de mon frère. Je pleurais tellement, je ne devais meme plus être silencieuse, mais quand j'entendis le prénom de mon frère je réagis tout de suite. Je courus le plus vite que je pus, pris le plus d'argent que je pouvais et réveilla mon frère. On descendis par la fenêtre et on s'enfuit. Laissant nos parents seuls, surement morts, dans le salon.
On roula des heures, des jours peut être sans dire un mots. Mon frère m'en voulait d'avoir quitté la maison, même si j'avais appelé les flics directement après. Mes parents étaient morts. C'étaient sur. Et on ne pouvait plus rester dans cette ville, au cas où ces gens nous recherche alors on roula, encore et encore et on passa la frontière des états unis, en pygama.

Aujourd'hui, je vis avec mon frère, je l'aime mais je le tuerais parce qu'à cause de lui tout à changer. Les deux premières années, on avait réussis à avoir un rythme de vie normal mais mon petit frère probablement traumatisé à complètement dérapé. Il n'avait que 15 ans, et comme je devais travaillé pour subvenir à nos besoin je n'étais pas très présente pour lui. Alors il a commencé à trainer avec les mauvaises personnes, à se droguer, peut être même à dealer et toutes les lecons de morales que je pouvais lui faire ne servit à rien. Je ne pouvais que le regarder se détruire. Jusqu'au jour où il eut besoin de moi.

Des amis à lui avaient dérapés, l'un des clients était mort d'une overdose, mon frère était vraiment en panique ce soir là, j'eu beaucoup de mal à comprendre ce qu'il disait entre ses pleurs et ses cris. Ce n'était pas de sa faute, et j'espère qu'il la comprit, et il a voulut tout arrêter. Le problème c'est que dans ce genre de traffic on peut pas tout quitter comme ca, et il devait de l'argent à son patron. Un mec baraqué vînt chez nous quelques jours plus tard pour casser la gueule à mon frère, heureusement depuis le soir du meurtre de mes parents j'ai appris à me battre et je réussis à me débarasser de lui. Quelques jours plus tards j'eus un rendez vous avec le patron. La seule solution pour qu'il laisse mon petit frère en paix était qu'on rembourse l'argent, qu'on n'avait pas. Alors on fit un pacte, il m'eut en échange de mon frère. A partir de ce jour je bosse pour lui, mais pas comme dealeuse, hors de question que je touche à ça, mais comme voleuse. Et pas une voleuse de pacotille; ca fait 5 ans que je vole et je suis devenue une experte dans la matière, une des meilleures. Jgagne pas mal de fric mais j'ai obligation de donner plus de la moitié à cet enfoiré. Mais on arrive à vivre avec le reste mon frère et moi, et tant qu'il est en vie ça me va.