Be careful, I'm really good at hide and seek

Vous avez déjà vu Mission Impossible ? ..Moi non plus, néanmoins on m'a souvent parlé de la scène où tout le plan foire parce que Tom Cruise transpire et que donc, une goutte déclanche l'alarme. Je leur en suis très reconnaissante car maintenant, à chaque fois que je sens ne serait ce qu'une goutte de sueur perler sur mon front je m'empreche d'y passer ma manche. Bref, reconcentration. Penser à un film en plein braquage n'est pas vraiment une bonne idée, surtout que je suis sur un gros coup, et que j'attends ce moment depuis des semaines. 50 000 dollars, voilà la somme avec laquelle je repartirais si j'arrive à ouvrir ce seul coffre fort. Un chiffre, il ne me reste plus qu'un des 4 chiffres du code à trouver et tout sera finis seulement il ne me reste que très peu de temps, n'importe quand quelqu'un peut se rendre compte de mon absence, je voulais éviter de me faire trop remarquer par tous ces invités seulement ce crétin d'hôte n'était pas de cet avis.

Ca fait plusieurs semaine que je suis sur ce coup, j'ai d'abord repéré les habitants du manoir et je dois avouer que la chance m'a sourit dès le début. Un homme d'une quarantaine d'année, célibataire y vivait seul. J'ai donc tout fait pour qu'on se rencontre, qu'il m'apprécit et m'invite chez lui. De là j'ai examiné la maison sous tout les angles; les entrées, les sorties, chaques pièces, chaques recoins et pour finir j'ai établit mon plan. Ce soir était parfait pour agir, l'homme qui vivait ici organisait une soirée avec de très nombreux invités dont moi. Je me trouvais donc dans le bureau où se trouvait le coffre alors que la petite fête avait lieu dans le grand salon, juste un étage en dessous. Bon, en fait j'avais toutes les raisons de stresser.
Je m'arrete un instant.. J'entends des pas dans les escaliers, eh merde eh merde eh merde. Je vais rapidement mais silencieusement me coller au mur derrière la porte et regarde le sol afin d'y percevoir la silhouette de la personne. Un homme, à juger par la forme de son ombre, passe devant la porte sans s'arrêter et continu sa marche. Une fausse alerte apparemment. Je plaque ma main contre ma poitrine et tente de calmer ma respiration.
Un dixième de seconde plus tard je suis de nouveau en fasse du coffre. Voilà, ca y est le coffre est ouvert. Devant moi se trouve trois piles de billets sachement rangées, alors que j'allais en glissais une dans mon sac à main, le filet de lumière qui me permettait de voir disparu. Je me retourne immédiatement, un homme se tient devant moi un sourcil haussé. J'essaie de sourire de façon naturelle, comme si ce que je faisais n'avait rien d'illégal, il ne parut pas convaincu. Je me relevè et recoiffe mes cheveux teint en bruns afin qu'ils reprennent leur forme de départ.
Que faîtes vous là ?
Comme vous le savez je suis banquière, Mr Smith m'a demandé de placer cet argent en lieu sûr.
...
Quoi ? Vous ne me croyez pas ? Vous savez quoi ? Nous allons aller voir M. Smith immédiatement, je ne souhaite aucun malentendu.
Bien, allons y.
Respirer lentement, ne pas paniquer. J'attends qu'il se retourne et se dirige vers l'escalier, moi je me précipite à la fenêtre du bureau, l'ouvre, enjambe la moitié de mur -ce qui n'est vraiment pas pratique avec une robe de soirée - je laisse tomber mes chaussures, et saute. Bon, j'ai réussis à ne pas me tordre la cheville, mais j'aurais surement plusieurs hématomes et contusions. Alors que je commence à courire vers le portail de l'entrée encore ouvert, j'entends un cri derière moi. Ca y est, j'étais repéré. Une dizaine d'hommes me suivaient en courant, ils se rapprochent fortement. Ils courent bien plus vite que moi, en même temps je suis sur des cailloux, les pieds nus. Je n'irais pas loin comme ça, ca y est, je suis cuite. Ma courte vie s'arrête là. Avec tout les vols que j'ai commis j'écoperais d'une bonne dizaine d'année d'emprisonnement et pendant tout ce temps, qui s'occupera de mon frère ? Qui remboursera la dette que je dois à son ancien patron ? Le portail se ferme, là, devant moi et la clôture est bien trop haute pour que je puisse l'escalader. Alors je m'arrête, c'est bien la seule solution que je puisse faire alors je me retourne et fait fasse aux hommes de sécurité qui se ruent sur moi et m'attrapent les poignées.

4 heures plus tards

J'essaie de garder mes yeux ouverts, j'essaie de garder ce sourire méprisant aux lèvres mais je suis exténuée et j'ai tellement peur qu'ils découvrent qui je suis. Non, je ne suis pas de nature peureuse, plutôt de nature chanceuse et ça a encore marché; la preuve mes cheveux bruns ont réussis à ne pas me faire reconnaître. J'aurais pu en rire si je n'étais pas aussi nerveuse. Ca faisait plus de 3 heures que les flics passaient les uns après les autres pour me poser toujours les mêmes questions. Ca faisait plus de 3 heures que j'étais assise sur cette chaise inconfortable, devant cette table blanche, dans cette salle aux murs gris et ca faisait je ne sais combien de minutes que j'étais seule. Je ne sais même pas comment j'arrive à contenir ma colère, si je m'écoutais j'aurais déjà renversais la table et je serais en train de taper comme une folle cette foutu porte. Mais non, j'attends tranquillement assise, ce sourire méprisant sur les lèvres quand enfin quelqu'un entre dans cette pièce. Un très jeune et très mignon officier de police s'assoit en face de moi. Il à l'air tout nouveau dans le milieu sinon je ne vois pas pourquoi il sourirait aussi stupidement. Je détourne les yeux vers la porte et lâche d'un ton hautain;
"J'ai déjà dis à vos collègues que je travaillais en solo, aussi étonnant que cela puisse paraître une fille sait se démerder seule."